Vos droits en fonction de votre parcours
Vos droits selon votre vie personnelle
Élever des enfants, prendre un congé parental, être reconnu inapte ou invalide, etc. peut avoir une influence sur votre retraite.
Les majorations pour enfant(s), attribuées sous certaines conditions, peuvent concerner :
- la durée d’assurance
- le montant de la retraite.
Si vous avez pris un congé parental d’éducation, vous pouvez avoir droit, sous certaines conditions, à une majoration de durée d’assurance.
Les études supérieures ne sont pas prises en compte pour le calcul de la durée d’assurance mais vous pouvez, sous certaines conditions, racheter ces périodes.
Sachez que cette période peut être prise en compte pour votre retraite.
Vous êtes reconnu inapte au travail ? Vous pouvez bénéficier, dès l’âge légal de départ à la retraite et sous certaines conditions, d’une retraite au taux maximum. Vous êtes notamment concerné si vous percevez une pension d’invalidité ou l’allocation aux adultes handicapés (AAH).
Vous êtes un travailleur handicapé ? Vous pouvez, sous certaines conditions, prendre votre retraite avant l’âge légal ou bénéficier d’une majoration de votre retraite.
Vous avez recours à une aide constante pour effectuer les actes ordinaires de la vie ? Sous certaines conditions, une majoration pour tierce personne peut vous être attribuée.
Lorsque vous cessez votre activité pour assumer la charge permanente d’un adulte handicapé de votre famille, vous ne cotisez pas pour votre retraite. Vous pouvez toutefois, sous certaines conditions, valider 1 trimestre pour chaque période de 30 mois civils de prise en charge de l’adulte handicapé, dans la limite de 8 trimestres.
La personne aidée doit avoir au moins 20 ans et justifier d’un taux d’incapacité permanente d’au moins 80 %.
Cette majoration est cumulable avec toutes les autres majorations de durée d’assurance.
Cette mesure concerne les périodes de prise en charge intervenues depuis le 1er janvier 2015.
Selon votre âge et sous certaines conditions, vous pouvez bénéficier d’une allocation de veuvage ou d’une retraite de réversion.
Vos droits selon votre vie professionnelle
Commencer à travailler très jeune, être chômeur, percevoir le Revenu de solidarité active (Rsa), etc : ces situations peuvent avoir des conséquences sur votre retraite.
Vous avez commencé à travailler très jeune et vous avez effectué une longue carrière ? Vous pouvez peut-être prétendre à une retraite anticipée.
Vous êtes ou avez été apprenti ? Les périodes travaillées en apprentissage peuvent compter pour votre retraite.
Vous avez effectué des « petits boulots » (stages rémunérés, jobs d’été ou d’étudiant, à temps plein ou à temps partiel) au début de votre carrière pour financer vos études ou vos loisirs ? Ces activités salariées, à condition d’être déclarées, sont reportées sur votre relevé de carrière et peuvent compter pour votre retraite.
Vos périodes d’inscription sur la liste des sportifs de haut niveau (sportifs, entraîneurs, arbitres et juges sportifs) depuis le 1er janvier 2012, peuvent vous permettre de valider des trimestres, sous certaines conditions.
Le revenu de solidarité active (RSA), payé par la caisse d’allocations familiales (CAF), ne vous crée pas de droit à la retraite. C’est également le cas du revenu minimum d'insertion (RMI), remplacé par le RSA en 2009.
Si vous percevez le RSA, votre caisse de retraite régionale vous contacte lorsque vous avez droit à votre retraite personnelle, à une retraite de réversion ou à une allocation de veuvage.
En savoir plus sur le RSA.
Vos périodes de chômage indemnisé comptent pour votre retraite et sont assimilées à des périodes d’assurance pour le calcul de votre durée totale d’assurance.
Les périodes de chômage non indemnisé, à partir du 1er janvier 1980, peuvent être également prises en compte sous certaines conditions.
Important : Vous arrivez en fin de droit et votre dernière activité relevait du régime général ou du régime des salariés agricoles, n’attendez pas le dernier moment ! Pour bénéficier de la totalité de vos droits à la retraite, effectuez vos démarches 6 mois avant la date que vous aurez choisie pour votre retraite.
Pensez aussi à demander votre retraite complémentaire auprès du centre d’information de conseil et accueil des salariés des régimes de retraite complémentaires Agirc et Arrco.
Consultez le site de l'Agirc et Arrco
Vous souffrez d’une incapacité permanente au titre d’une maladie professionnelle ou d’un accident du travail ? Vous pouvez demander la retraite pour pénibilité à partir de 60 ans. Cette retraite est calculée au taux maximum, quelle que soit votre durée d’assurance.
Vous avez quitté votre entreprise pour une autre, ou votre entreprise a été rachetée, cela n'a aucune incidence sur vos droits à la retraite. C’est votre caisse de retraite, et non votre entreprise, qui enregistre chaque année le nombre de trimestres cotisés, le montant de vos cotisations et les droits à retraite que vous avez ainsi acquis.
Vous effectuez ou avez effectué une partie de votre carrière à l’étranger, vous avez peut-être des droits en matière de retraite : rachat de cotisations, calcul de votre retraite, retraite de réversion, démarches, etc.
Vous partez travailler à l’étranger et votre employeur ne cotisera pas pour votre retraite au régime général : l’assurance volontaire vieillesse peut être une solution pour assurer votre retraite en France.
Vous pouvez, en effet, sous certaines conditions, adhérer à l’assurance volontaire vieillesse. C’est la Caisse des Français de l’Étranger (CFE) qui gère, pour le compte de l’Assurance retraite, cette protection qui doit faire l’objet d’une démarche volontaire de votre part.
L’adhésion doit s’effectuer dans les 2 ans qui suivent le début de votre activité hors de France. Elle ne dispense pas de cotiser au régime local de retraite du pays dans lequel vous allez travailler et de percevoir une retraite selon la réglementation propre à ce pays, qu’il y ait une convention ou pas.
DOCUMENT(S) ASSOCIE(S)